On l’a essayé, la Subaru Outback Wilderness 2022, et on l’a aimé!

Vous aimez le hors route, mais ne crachez pas sur un peu de confort? Votre envie de week end est de sillonner les sentiers boueux, mais vous êtes à la tête d’une famille toute la semaine? Il se pourrait bien que le Subaru Outback Wilderness soit pour vous. À la condition cependant que vos randonnées extrêmes aient quand même une certaine limite.

Précisons d’abord la chose : la Outback Wilderness est une vraie Outback. Elle affiche les mêmes dimensions, et à quelques détails près le même habitacle que la version régulière. Oui, elle est dotée de bancs lavables, et de tapis caoutchoutés, mais rien de plus.

On y retrouve le vaste écran multimédia de bonne définition. Bon, il est vrai qu’il est parfois un peu difficile de s’y retrouver puisque les informations y sont nombreuses en même temps. Pire encore, certaines, comme le mode de conduite X Mode variant de Mud à Normal, clignote selon la vitesse à laquelle vous roulez. Un tantinet agressant, il faut bien le dire. Mais rien de catastrophique.

Même moteur

Sous le capot de la version Wilderness se retrouve le 4 cylindres à plat turbo connu des amateurs de Subaru. On aime sa puissance et ses 260 chevaux, tout comme on apprécie les 277 livres/pied de couple. Mais on déteste (en tout moi, je parle pour moi), la transmission à variation continue qui rugit de déplaisir aussitôt que l’on accélère trop vivement. En d’autres mots, appuyez doucement et votre transmission sera heureuse.

Une entrée un peu trop vive sur autoroute vous rendra un peu moins content cependant. Heureusement, les palettes derrière le volant permettent de jouer avec les rapports simulés. Tout comme une conduite plus sage en ville vous fera oublier la présence de la CVT que l’on dit pourtant remodelée.

Des changements esthétiques

Physiquement, une Outback demeure une Outback. Cette fois, on y ajouté des recouvrements de plastique au-dessus des arches de roue pour assurer une meilleure protection. Cela ne plait pas à tous, et il faut bien admettre que cela peut sembler excessif. Avec le temps en revanche, on s’y fait.

On comprend aussi que les appliques dorées (en fait, on dit couleur cuivre anodisée) que l’on a ajouté pour distinguer la version Wilderness ne plairont pas à tous. Je réserve mon jugement. On apprécie cependant les suspensions plus élevées, qui augmentent la garde au sol sans pour autant compromettre la tenue de route à haute vitesse. Un vrai pied de nez aux autres constructeurs de véhicules hors route incapables de nous fournir des suspensions sans un sautillement intense.

Sur et hors route

C’est ici que la Subaru Outback Wilderness joue pleinement son rôle. Même entrainée dans des conditions difficiles, elle se débrouille avec une surprenante aisance. En fait, je n’aurais pas cru être en mesure de franchir les obstacles que j’ai affronté au volant d’une simple familiale (je sais, Subaru déteste ce nom mais il faut appeler un chat un chat).

Le seul bémol : les roues de 17 pouces affublées de pneu Yokohama Geolandar. Si ces pneus aux allures extrêmes sont étonnants sur la chaussée régulière, on les sent moins à l’aise en hors route plus appuyé. La traction n’est pas aussi intense qu’on pourrait le souhaiter, et on a parfois l’impression qu’ils sont la limite des capacités du véhicule. On vous avait d’ailleurs dit qu’on vous en parlerait quand on pourrait l’essayer!

La situation est toutefois différente sur route. Ils sont plus silencieux que la moyenne, et fournissent une tenue de route étonnante. La conclusion, c’est donc que Subaru et Yokohama ont opté pour un compromis dans ce domaine. Et que les vrais amateurs de hors route plus extrêmes opteront probablement pour un changement de pneu en cours de route.

Conclusion

La réalité, c’est que la Subaru Outback Wilderness est étonnante. Elle remplit ses promesses à tous les niveaux, et si ce n’était de sa consommation plus élevée et de son prix à l’avenant, elle serait le parfait compromis.

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