Vous aimez le hors route, mais ne crachez pas sur un peu de confort? Votre envie de week end est de sillonner les sentiers boueux, mais vous êtes à la tête d’une famille toute la semaine? Il se pourrait bien que le Subaru Outback Wilderness soit pour vous. À la condition cependant que vos randonnées extrêmes aient quand même une certaine limite.
Précisons d’abord la chose : la Outback Wilderness est une vraie Outback. Elle affiche les mêmes dimensions, et à quelques détails près le même habitacle que la version régulière. Oui, elle est dotée de bancs lavables, et de tapis caoutchoutés, mais rien de plus.

Même moteur
Sous le capot de la version Wilderness se retrouve le 4 cylindres à plat turbo connu des amateurs de Subaru. On aime sa puissance et ses 260 chevaux, tout comme on apprécie les 277 livres/pied de couple. Mais on déteste (en tout moi, je parle pour moi), la transmission à variation continue qui rugit de déplaisir aussitôt que l’on accélère trop vivement. En d’autres mots, appuyez doucement et votre transmission sera heureuse.
Une entrée un peu trop vive sur autoroute vous rendra un peu moins content cependant. Heureusement, les palettes derrière le volant permettent de jouer avec les rapports simulés. Tout comme une conduite plus sage en ville vous fera oublier la présence de la CVT que l’on dit pourtant remodelée.
Des changements esthétiques
Physiquement, une Outback demeure une Outback. Cette fois, on y ajouté des recouvrements de plastique au-dessus des arches de roue pour assurer une meilleure protection. Cela ne plait pas à tous, et il faut bien admettre que cela peut sembler excessif. Avec le temps en revanche, on s’y fait.

Sur et hors route
C’est ici que la Subaru Outback Wilderness joue pleinement son rôle. Même entrainée dans des conditions difficiles, elle se débrouille avec une surprenante aisance. En fait, je n’aurais pas cru être en mesure de franchir les obstacles que j’ai affronté au volant d’une simple familiale (je sais, Subaru déteste ce nom mais il faut appeler un chat un chat).
Le seul bémol : les roues de 17 pouces affublées de pneu Yokohama Geolandar. Si ces pneus aux allures extrêmes sont étonnants sur la chaussée régulière, on les sent moins à l’aise en hors route plus appuyé. La traction n’est pas aussi intense qu’on pourrait le souhaiter, et on a parfois l’impression qu’ils sont la limite des capacités du véhicule. On vous avait d’ailleurs dit qu’on vous en parlerait quand on pourrait l’essayer!

Conclusion
La réalité, c’est que la Subaru Outback Wilderness est étonnante. Elle remplit ses promesses à tous les niveaux, et si ce n’était de sa consommation plus élevée et de son prix à l’avenant, elle serait le parfait compromis.