L’IONIQ 6 2023 et ses P Zero: électrique, impressionnante

Si je couvre habituellement sur ce blogue les dernières actualités du monde du pneu ou même parfois l’histoire de l’automobile, laissez-moi faire une exception cette semaine. Pour la première fois en tant que chroniqueur, j’ai reçu une invitation pour Vancouver afin de faire l’essai de la toute dernière Hyundai IONIQ 6 lors de son lancement canadien en mars dernier. Loin de moi l’idée de me vanter, cependant. C’était d’abord et avant tout une découverte automobile incroyable et des panoramas magnifiques, relevée par les prouesses des Pirelli P Zero dont elle était chaussée. Car oui, les routes de Colombie-Britannique étaient sinueuses!

Conduite agréable, mais autonomie incroyable!

 

D’abord, un peu sur la voiture. C’est pour elle que j’ai fait ce voyage après tout! Étant déjà adepte convaincu de son cousin, le petit VUS IONIQ 5, je connaissais déjà bien la plateforme sur laquelle la nouvelle Hyundai est bâtie. Les deux modèles offrent les mêmes choix de motorisation et de batteries et pourtant, leur autonomie est bien différente. Le modèle haut de gamme avec batterie de grande autonomie et traction intégrale de 320 chevaux, par exemple, peut rouler jusqu’à 435 kilomètres sans recharge. Surprenamment, c’est là la plus petite autonomie, le modèle à propulsion allant jusqu’à 581 kilomètres. 

 

Comment expliquer cette différence marquée? Le secret est à la vue de tout le monde: c’est son design ultra-aérodynamique dont le coefficient de friction de 0,22 peut être comparé à celui… d’une Porsche 911! Si cela rend la conduite plus efficace que jamais, ça amène aussi quelques problèmes comme une cabine aux dimensions réduites, surtout à l’arrière, et une capacité de chargement correcte, mais loin d’être époustouflante. Pour le look, on aime ou on n’aime pas. Je suis encore du camp de l’IONIQ 5, mais j’avoue m’être fait gagner légèrement par ses courbes épurées. 

 

De Vancouver à Porteau Cove

 

Là où les P Zero entrent en jeu, c’est lors de notre essai sur un trajet à la fois urbain et rural proposé par l’équipe de Morrisport. Des autoroutes occupées de la ville au fort historique de Langley, on a particulièrement apprécié ses différents modes de conduite, relevés par l’efficacité des Pirelli. Par contre, c’est sur la route entre la station de ski Cypress Mountain et le parc (à la vue absolument magnifique) de Porteau Cove qu’ils ont vraiment fait leurs preuves. Dans les courbes prononcées à travers la montagne, leur adhérence était la bienvenue, bien que le centre de gravité bas de l’IONIQ la rende en soi plutôt stable. 

 

Je suis loin d’être expert du marché de l’automobile, mais force est d’admettre que je crois que c’est un véhicule qui saura faire réagir. De ceux qui craignent l’électrique par peur de “manquer de jus” aux autres manufacturiers qui devront bientôt suivre la cadence de Hyundai, l’IONIQ 6 est loin d’avoir fini d’entendre parler d’elle.

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