Je ne suis pas le plus brave. Non, soyons sérieux, j’ai quand même un peu de courage, mais disons qu’il atteint rapidement ses limites lorsqu’il est question de sport extrême ou, pire encore, de voyage en hauteur. Quand Ford nous a convié à faire l’essai du Ford Ranger hors route, dans les sentiers de la région de Whistler, je jubilais. C’est tout à fait dans mes cordes.

Ce qui l’est moins cependant, c’est que toute la randonnée était ponctuée d’aventures disons plus physiques, au cours desquelles j’ai eu un tantinet moins de plaisir. Heureusement, la courte mais amusante portion de sentiers, au volant du Ford Ranger chaussé de pneus Hankook Dynapro AT tout-terrain, m’a fait tout oublier.
Phase 1 – le départ
Atterris à Vancouver, nous avons rapidement sauté dans les camionnettes pour prendre la route, direction Sea to Sky Highway, une autoroute panoramique spectaculaire, qui fait partie du top 3 des routes à franchir une fois dans sa vie au Canada.
Mais notre aventure a plutôt mal débuté. Notre GPS de camionnette a décidé de n’en faire qu’à sa tête, et nous a dirigé dans la direction opposée. Il a fallu une heure, et pas mal de route de ville, pour finalement se rendre compte que notre heure d’arrivée n’avait aucun sens.
Nous avons donc utilisé notre téléphone intelligent, et la comptabilité Android Auto, pour trouver le chemin vers notre premier arrêt : le Sea to Sky Gondola.
Phase 2 – le vertige

Phase 3 – le hors route
C’est ici que le camion Ford Ranger, doté du groupe d’option hors-route, a le mieux manifesté son savoir-faire. Que ce soit en montée abrupte, en descente plus abrupte encore ou en sentiers sinueux, le Ranger s’est avéré efficace, et son empattement plus court lui a permis de se faufiler avec une certaine aisance dans les sentiers du Canadian Wilderness Adventure.
En montée, les pneus Hankook AT choisis par le manufacturier ont démontré leur adhérence. Jumelés au rouage intégral du camion, il suffisait de le laisse s’agripper aux rochers pour n’avoir que peu d’efforts à fournir pour effectuer les ascensions.
En descente, en se servant du système de contrôle de descente, le Ranger se laissait doucement glisser vers le bas, même dans une pente de 27 degrés, alors que d’une simple pression du doigt on peut contrôler la vitesse, de 2 à 15 km à l’heure.

Phase 4 – la conclusion
Une fois l’expédition hors route complétée, les journalistes avaient le choix entre une descente en bobsleigh estival (à laquelle je ne pouvais pas participer mais qui permettait d’atteindre 90 km çà l’heure), du canot ou du vélo de montagne à assistance électrique.
J’ai opté, brièvement, pour cette dernière option, mais le manque de temps et la perspective de me retrouver face à un ours dans les sentiers (une collègue a d’ailleurs roulé dans des traces toute fraîches) m’ont découragé, et m’ont incité à plutôt faire le tour de la région de Whistler au volant.
Résultat : le Ford Ranger est un modèle intéressant, doté d’un moteur 4 cylindres 2,3 litres turbo de 20 chevaux et de 310 livres-pied et d’une boite automatique 10 vitesses. Il faut le dire, ce mariage mécanique est un succès, offrant souplesse et agrément de conduite. Mieux encore, le couple disponible à bas régime permet un contrôle impressionnant du véhicule.

Quant au Ranger, il est quand même capable d’abattre du boulot, au-delà des randonnées plus extrêmes. Équipé convenablement, il peut remorquer jusqu’à 7500 livres, et transporter à son bord quelque 1800 livres!
Je l’avoue, il n’est pas parfait, sautille un peu, et n’a rien à voir avec les Ranger peu dispendieux d’origine. En revanche, il est tout à fait capable d’offrir un confort et une randonnée digne de ce nom. Même si, comme moi, vous n’avez pas l’âme d’un aventurier!



